L’article présente, chez un post-adolescent meurtrier et violeur post-mortem, les ratages du processus de création adolescente et la réapparition, sous forme d’agirs violents monstrueux, d’une sensorialité dévastée de la petite enfance. La psychopathologie structurale est insuffisante à rendre compte de ces cas. Néanmoins, la psychocriminologie psychodynamique tente de décrire un langage du corps et de l’acte, préalable à une prise en charge multidimensionnelle « incarcérée » qui permettrait que ces sujets retrouvent peut-être une part d’humanité.
Adolescence, 2014, 32, 4, 735-744.