La clinique adolescente attire notre attention sur la raréfaction des mouvements d’exploration de son environnement et de sa vie psychique chez certains sujets inhibés ou ne tolérant pas la frustration. L’intérêt porté aux latences « en souffrance » renouvelle la compréhension de cette période du développement psychosexuel humain qui a longtemps été perçue/conçue comme « silencieuse » et d’envisager les leviers possibles de relance des processus transitionnels associés au travail de latence.
Adolescence, 2020, 38, 1, 51-68.