La structure du psychodrame psychanalytique de groupe (PPG) entretient un rapport d’anamorphose avec celle du travail transformationnel du rêve. Rêve et groupe sont deux invariants subjectifs et sociétaux. L’auteur souligne les liens de figurabilité entre scénalité originaire, scénalité onirique, scénalité adolescente et scénalité psychodramatique. Il analyse leurs implications dans l’efficacité symbolique du dispositif du PPG avec des adolescents, notamment des adolescents en état limite
Cet article tente de faire une distinction entre les éléments paranoïdes à l’adolescence et une authentique paranoïa. Il oppose diffraction et projection afin de différencier les éléments paranoïdes de la psychose paranoïaque. Il montre comment les indices corporels de la maturité sexuelle induisent un retour de l’originaire et une interprétation nouvelle des liens originaires. En fonction de cette interprétation par l’environnement, l’adolescent pourra construire de nouvelles délimitations entre intrapsychique, intersubjectivité, intimité et altérité.
Adolescence, 2008, T. 26, n°3, pp. 597-611.
Revue semestrielle de psychanalyse, psychopathologie et sciences humaines, indexée AERES au listing PsycINFO publiée avec le concours du Centre National du Livre et de l’Université de Paris Diderot Paris 7