Cet article, comme extension à la théorie sur l’environnement de D. W. Winnicott, analyse dans notre hypermodernité l’opposition entre les expressions individuelles et les expressions collectives de la tendance antisociale, dont les deux aspects centraux sont l’affairisme et la destruction de la nature. Nous montrons ainsi comment le processus de subjectivation adolescent impose de survivre à une planète perdue, par la création de planètes libres. Un récit clinique rencontre notre propos.
Peu de délits sont établis chez les jeunes filles relativement à leurs homologues masculins. Délits et crimes ne sont toutefois pas les seules formes d’expression de la violence et de la transgression auxquelles sont confrontées, passivement ou activement, les jeunes filles. Ces formes diverses questionnent la spécificité féminine de certains modes transgressifs, violents et non-violents, et leur traitement socio-judiciaire. Ce puzzle sémiologique est un champ ouvert à la recherche.
Adolescence, 2018, 36, 1, 13-21.
Revue semestrielle de psychanalyse, psychopathologie et sciences humaines, indexée AERES au listing PsycINFO publiée avec le concours du Centre National du Livre et de l’Université de Paris Diderot Paris 7