Cette réflexion est relative au passage entre enfance et adolescence, et postule que l’expérience de la puberté met à mal le surinvestissement intellectuel défensif de la latence. Je m’attends à ce que le surdon, fondé sur une dépression infantile toujours active, ne permet pas chez l’adolescent surdoué l’installation des digues psychiques évoquées par Freud, qu’il ne consiste qu’en une parade narcissique s’effondrant avec l’arrivée des émergences pubertaires.
Adolescence, 2008, T. 26, n°3, pp. 749-762.