Partiendo de la conceptualización de Bonnet y de la historia de una adolescente de dieciseis años quién ha sido llevado a cometer una violación sobre la persona de una otra jóven muchacha. Diferentes ideas, pueden ser evocadas en cuanto a la especificidad del remordimiento a la adolescencia y de su incedidencia en la generación de actos violentos.
Si el remordimioento está incrito desde muy temprano en la historia del sujeto, transmitido a travez de la filiación y retomado por el sujeto en función de la plaza que el ocupa en el orden generacional y de su propia vivencia ; el proceso de adolescencia haria que dicho sentimiento sería más pesado puesto que el adolescente es apresurado por su propio cuerpo puber de salir de los pactos fantasmaticos familiares que lo encarcelan, para acceder a una entidad genital. El remordimiento a la adolescencia, vendria a significar para el adolescente la imposibilidad de autorizarse a su sexo y atestiguar del encierro de éste en un impase entre la identificación primaria a la madre activa y omnipotente y la identificación segundaria edipiana. Confrontandose a la novedad genital el remordimiento podria conducir al sujeto a un paso al acto ; un momento de locura y de desborde del remordimiento mostrando de manera paradoxal a la vez la incapacidad del sujeto a tomar el camino de la realización pubertaria y a la vez su última tentativa envana y desesperada de ser otra vez sujeto de su historia. Y si éste acto se constituye en un fracaso de su función libertadora ; talvez podrá permitir al sujeto de retomar la palabra y ello sostenido por un vínculo transferencial.
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Stéphanie Frémont : violent sex act and overflow of remorse in adolescence : the story of leila
Using the conceptualization of Bonnet and the story of a sixteen year-old girl pushed to commit rape upon the person of another girl, several ideas can be brought forward regarding the specificity of remorse in adolescence and its impact in triggering violent acts.
If remorse is inscribed very early in the history of the subject, transmitted through filiation and taken up according to the subject’s place in the generational order and his own life experiences, adolescence gives it even more weight, insofar as the subject is pressed by his pubescent body into bringing out fantasmatic family pacts which imprison him in order to accede to a genital identity. Remorse in adolescence signals, for the adolescent, the impossibility of using his sex as an excuse, and attests to his enclosure in an impasse between primary identification with the active and almighty mother and the secondary, Oedipal, identification. Running up against the newness of genitality, remorse may lead the subject to the passage to the act, that crazy moment of the remorse overflowing which paradoxically signals both the subject’s incapacity to get on the way to the accomplishment of puberty and his ultimate attempt, a vain and desperate one, to once again become the subject of his history. And if this act fails in its liberating aims, perhaps it can permit the subject, supported by the transferential bond, to begin to speak again.
Stéphanie Frémont : acte sexuel violent et débordement du remords à l’adolescence : l’histoire de leila
À partir de la conceptualisation de Bonnet et de l’histoire d’une adolescente de seize ans amenée à commettre un viol sur la personne d’une autre jeune fille, plusieurs idées peuvent être dégagée quant à la spécificité du remords à l’adolescence et quant à son incidence dans le déclenchement d’actes violents.
Si le remords s’inscrit très tôt dans l’histoire du sujet, transmis à travers la filiation et repris par celui-ci en fonction de sa place dans l’ordre générationnel et de son propre vécu, l’adolescence le rendrait d’autant plus pesant que le sujet est pressé par son corps pubère de sortir des pactes fantasmatiques familiaux qui l’emprisonnent pour accéder à une identité génitale. Le remords à l’adolescence viendrait signer, pour l’adolescent, l’impossibilité de s’autoriser de son sexe et témoigner de l’enfermement de celui-ci dans une impasse entre l’identification primaire à la mère active et toute puissante et l’identification secondaire, œdipienne. Se heurtant à la nouveauté génitale, le remords pourrait conduire le sujet au passage à l’acte, ce moment fou de débordement du remords signant, de façon paradoxale, à la fois l’incapacité du sujet de s’engager sur la voie de l’accomplissement pubertaire et à la fois, son ultime tentative, vaine et désespérée, de redevenir sujet de son histoire. Et si cet acte s’avère un échec dans sa visée libératrice, peut-être pourra-t-il permettre au sujet, soutenu par le lien transférentiel, de reprendre la parole.