En el juego entre los sexos y las generaciones, el seductor es antes que todo un “ passeur ” que va permitir al adolescente que se embarca con el de encontrar a la vez las múltiples armonías de su sexualidad infantil polimorfa y un sueno incestual. Este pasaje es una re-travesía del tiempo y de una evolución socialmente arreglada hacia un estatuto de mujer y de madre, el hará de nuevo una pequeña niña. También es un pasaje en el sentido de una transgresión fantasmatica que no es posible que si ella no tiene lugar anteriormente en la realidad puesto que el incesto no es el Edipo si no su desaparición en un telescopaje entre el sueno y la realidad.
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sophie de mijolla-mellor : el fantasma de pigmalion
El objetivo de este articulo es de intentar hacer un vinculo entre la relativa banalidad del fantasma de dominación que ilustra el mito de pygmalion y la locura del predador pedofilio cautivado por los rasgos mínimos que esquiza al paso de ciertos pre-adolescentes. El se dará el derecho a veces ilimitado sobre este objeto, que encarna su fantasma, pero el sujeto sobre quien se da su elección no tiene otra realidad para él que la apariencia que el le atribuye ; trasformándose así, en un fetiche vivo que va modelar a su manera y cuya función principal es de permitirle de continuar a ignorar su odio hacia las mujeres y su rivalidad indispensable hacia la madre puesto que ella puede dar hijos al mundo.
Este texto reúne varias perspectivas heterogéneas : la cuestión estética del vinculo entre el creador y su obra, la cuestión psicosociologica e histórica interrogando la norma generacional en la relación amorosa y sobre todo la cuestión psicopatológica ética y jurídica del seductor pedofilio.
Adolescence, 2008, T. 26, n°4, pp. 817-840.
sophie de mijolla-mellor : el pensamiento famélico
En el éxtasis místico, la experiencia del encuentro con el objeto no se parece a la satisfacción tranquila de una reconstitución, de una “ restitutio ad integrum ” así mismo al precio de una cierta tensión como aquella que es descrita por Platón, cuando las dos mitades del androgina primitivo se pegar pero mas a un enlace pasional. El hombre no encuentra su parte divina y el se vuelve poseído, extranjero a si mismo y es precisamente en su extrañes que l funda su convicción de la trascendencia.
Adolescence, 2008, T. 26, n°1, pp. 159-176.
Sophie de Mijolla-Mellor : the seducer as ferryman
Within the interplay of sexes and generations, the seducer is above all a “ ferryman ” enabling the adolescent girl who embarks with him to find again both the multiple harmonies of her polymorphic infantile sexuality and an incestuous dream. This passage is a re-crossing of time and of a socially regulated evolution towards the status of woman and mother ; it will make a little girl of her again. It is passage also in the sense of a fantasy transgression which is possible only if it has not already happened earlier in reality. For incest is not the Œdipus complex but rather crushing of it, as dream and reality collide.
Sophie de Mijolla-Mellor : scrawny thinking
In mystical ecstasy, the experience of the encounter with the object is not like the tranquil satisfaction of a reconstitution, of a restitution ad integrum, even at the cost of a certain tension like that described by Plato when the two halves of the primitive androgyne get back together, but much more like a passionate embrace. Man does not find his divine part again; he becomes possessed, a stranger to himself, and it is precisely upon this strangeness that he bases his belief in transcendence.
Adolescence, 2008, T. 26, n°1, pp. 159-176.
Sophie de Mijolla-Mellor : the pygmalion fantasy
The aim of this article is to try to draw a connection between the relative banality of the control fantasy illustrated by the myth of Pygmalion and the madness of the pedophilic predator captivated by the minimal lines he sketches at the passage of certain pre-adolescent girls. He will give himself a right, sometimes unlimited, to this object who incarnates his fantasy ; but the girl he picks has no other reality for him beyond the appearance he gives to her. She becomes a living fetish that he will model as he wishes and whose principle function is to enable him to go on ignoring his hatred of women and his insurmountable rivalry with the mother who, unlike himself, can bring children into the world.
This text brings together several different perspectives : the aesthetic issue of the bond between creator and his work, the psycho-sociological and historical issue of the generational norm in the romantic relationship, and above all the psychopathological, ethical and legal issue of the pedophilic seducer.
Adolescence, 2008, T. 26, n°4, pp. 817-840.
Sophie De Mijolla-Mellor : le séducteur comme passeur
Dans le jeu entre les sexes et les générations, le séducteur est avant tout un “ passeur ” qui va permettre à l’adolescente qui s’embarque avec lui de retrouver à la fois les multiples harmoniques de sa sexualité infantile polymorphe et un rêve incestueux. Ce passage est une retraversée du temps et d’une évolution socialement réglée vers un statut de femme et de mère ; il va en faire à nouveau une petite fille. Passage aussi au sens d’une transgression fantasmatique qui n’est possible que si celle-ci n’a pas eu lieu antérieurement dans la réalité. Car l’inceste n’est pas l’Œdipe mais son écrasement dans un télescopage entre le rêve et le réel.
Sophie De Mijolla-Mellor : Le fantasme de pygmalion
L’objectif de cet article est de tenter de faire lien entre la relative banalité du fantasme d’emprise qu’illustre le mythe de Pygmalion et la folie du prédateur pédophile captivé par des traits minimes qu’il esquisse au passage de certaines pré-adolescentes. Il va se donner un droit parfois illimité sur cet objet qui incarne son fantasme mais celle sur qui tombe son choix n’a pas d’autre réalité pour lui que l’apparence qu’il lui donne. Elle devient un fétiche vivant qu’il va modeler à sa manière et dont la fonction principale est de lui permettre de continuer à ignorer sa haine des femmes et sa rivalité indépassable avec la mère qui, elle, peut mettre au monde des enfants.
Ce texte réunit plusieurs perspectives hétérogènes : la question esthétique du lien entre le créateur et son œuvre, la question psychosociologique et historique interrogeant la norme générationnelle dans la relation amoureuse, et surtout la question psychopathologique, éthique et juridique
Adolescence, 2008, T. 26, n°4, pp. 817-840.
Sophie De Mijolla-Mellor : l’image du corps adolescent chez botticelli
Basée sur les notions d’« image du corps » (P. Schilder) et de « pathosformel » (A. Warburg), cette étude propose de revisiter l’œuvre picturale de Botticelli du point de vue de la perception de l’adolescence comme une fiction idéalisée reposant sur une triple souffrance : la quête inaccessible de la pureté, la dimension de l’excès maniaque en relation avec le temps futur et la disparition nostalgique de temps irrémédiablement disparu de l’enfance. La méthode suivie est celle des « interactions de la psychanalyse », c’est-à-dire non pas une application de la méthode psychanalytique au déchiffrement de l’œuvre d’art mais une mise en tension ou en écho de l’écoute sensible des œuvres artistiques avec la clinique psychanalytique, ici celle de l’adolescence.
Adolescence, 2008, T. 26, n°2, pp. 449-464.
Sophie De Mijolla-Mellor : la famélique pensée
Dans l’extase mystique, l’expérience de la rencontre avec l’objet ne ressemble pas à la satisfaction tranquille d’une reconstitution, d’une restitutio ad integrum, même au prix d’une certaine tension comme celle que décrit Platon lorsque les deux moitiés de l’androgyne primitif se recollent, mais beaucoup plus à un embrasement passionnel. L’homme ne retrouve pas sa part divine, il devient possédé, étranger à lui-même et c’est précisément sur cette étrangeté qu’il fonde sa conviction de la transcendance.
Adolescence, 2008, T. 26, n°1, pp. 159-176.