Starting with a clinical observation, this work shows the place that can be taken by a family approach to modes of borderline functioning in adolescence. This place can be conceived of only after a necessary clarification of context when a many professionals are engaged in the situation. The model of attachment, the taking into account of relational reality and the active engagement of the therapist are decisive factors.
Ce travail montre, à partir d’une observation, la place que peut prendre l’abord familial des modes de fonctionnement limite à l’adolescence. Cette place n’est envisageable qu’après une nécessaire clarification du contexte lorsque de nombreux professionnels sont engagés dans la situation. Le modèle de l’attachement, la prise en compte de la réalité relationnelle, et l’engagement actif du thérapeute sont des éléments déterminants.
Problems related to adolescence, or the end, of adolescence, are often expressed in terms of parenting each time parents attend an appointment regarding their child. In these cases, it seems important for the suggested therapeutic interventions to consider what is at play both at the level of individual psyches and at the level of the relationships between the various protagonists. A critical study of this kind of intervention is made, especially in terms of the position of the therapist(s) with respect to the concept of “resonance” as defined by Elkaïm.
On the way to becoming autonomous, the adolescent sometimes meets with solitude. Some pathological conduct, such as running away or “ false-starts ”, seem to bear witness to this, being both an expression of the malaise the adolescent feels, and an appeal to the other. As a relations theory, the theory of attachment offers a model for understanding these situations where coherence must be centred on the interpersonal and on the possibility of family therapy interventions. In this direction the two concepts of “ resonance ” and of “ floating object ” hold much interest.
Les problèmes liés à l’adolescence ou la fin d’adolescence se posent en terme de parentalité chaque fois que des parents prennent rendez-vous au sujet de leur enfant. Dans ces cas, il semble important que les interventions thérapeutiques tiennent compte de ce qui se joue à la fois au plan des psychismes individuels et dans la relation entre les différents protagonistes. Une étude critique de ce mode d’intervention est présentée, concernant notamment la position du ou des thérapeutes en référence au concept de résonance défini par Elkaïm.
Sur le chemin de son autonomisation, l’adolescent rencontre parfois la solitude. Certaines conduites pathologiques comme les fugues ou les “ faux-départs ” paraissent en témoigner, à la fois expression de malaise ressenti et appel à l’autre. La théorie de l’attachement offre comme théorie de la relation un modèle de compréhension de ces situations dont la cohérence tient dans le fait qu’elle se centre sur l’interpersonnel et sur la possibilité d’interventions thérapeutiques familiales. Dans cette direction les deux concepts de “ résonance ” de “ d’objet flottant ” présentent un grand intérêt.
Revue semestrielle de psychanalyse, psychopathologie et sciences humaines, indexée AERES au listing PsycINFO publiée avec le concours du Centre National du Livre et de l’Université de Paris Diderot Paris 7