Cet article s’attache à la mise en jeu singulière et exacerbée des séductions dans le transfert, chez une jeune fille en proie à une excitation sexuelle intense et s’adonnant à des amours sans retour après la mort brutale de son père. De la réponse de l’analyste à cette excitation et à une demande d’amour impérieuse dépend la possibilité de constitution d’une scène où le fantasme de séduction pourra être différenciateur et organisateur, au coude à coude avec celui de meurtre du père.
L’auteur analyse plusieurs articles et ouvrages qui ont été consacrés au rôle capital joué par le regard dans les relations humaines depuis quelque temps. Il en dégage les principaux enseignements et regrette le manque de concertation et d’échange qui les caractérise alors qu’il s’agit d’un sujet particulièrement brûlant. Cela tient sans doute au fait que l’on ne tient pas suffisamment compte des apports de J. Lacan concernant la distinction entre l’œil et le regard.
Revue semestrielle de psychanalyse, psychopathologie et sciences humaines, indexée AERES au listing PsycINFO publiée avec le concours du Centre National du Livre et de l’Université de Paris Diderot Paris 7