Le postulat de la place centrale du rythme dans la vie psychique invite à en retrouver les enjeux dans la pratique clinique, en particulier pour la prise en charge des problématiques adolescentes dans lesquelles le désinvestissement se double d’un suspens du temps. Deux vignettes émanant d’une pratique en hôpital de jour se proposent de montrer comment la cure institutionnelle peut, à sa manière, relever le défi d’une ré-animation de la dynamique désirante et temporelle du sujet par celle de sa rythmicité interne.