Le psychodrame psychanalytique de groupe, dans les pathologies narcissiques et psychotiques à l’adolescence, favorise par le jeu le déclin de l’omnipotence au profit de l’ambiguïté. Il ouvre ainsi la voie vers la transitionnalité. Dans cet article est rapportée une séance de psychodrame de groupe au cours de laquelle des agirs incestuels et meurtriels tentent d’être contenus et figurés. Les enjeux thérapeutiques face à cette haine meurtrière sur l’objet-psychodrame sont discutés.
La structure du psychodrame psychanalytique de groupe (PPG) entretient un rapport d’anamorphose avec celle du travail transformationnel du rêve. Rêve et groupe sont deux invariants subjectifs et sociétaux. L’auteur souligne les liens de figurabilité entre scénalité originaire, scénalité onirique, scénalité adolescente et scénalité psychodramatique. Il analyse leurs implications dans l’efficacité symbolique du dispositif du PPG avec des adolescents, notamment des adolescents en état limite
Adolescence, 2016, 34, 1, 83-100.
Revue semestrielle de psychanalyse, psychopathologie et sciences humaines, indexée AERES au listing PsycINFO publiée avec le concours du Centre National du Livre et de l’Université de Paris Diderot Paris 7