Les premières lignes
Un article paru dans un récent numéro du New Yorker rapporte la récente diffusion de la psychanalyse en Chine.
Vu de loin, rien de plus normal : des millions de Chinois accèdent au confort des classes moyennes occidentales et aspirent à des soins psychiques modernes. Or la psychiatrie chinoise est peu présente. La maladie mentale a mauvaise réputation. Encore récemment, les troubles mentaux sont soignés par des médecins « herboristes » qui tentent de rééquilibrer les sept émotions fondamentales (bonheur, peur, colère, tristesse, amour, haine, désir), ou par des « sorciers » qui calment les esprits déchaînés des ancêtres. La psychopathologie clinique est inexistante, bien que Freud soit traduit en chinois depuis des décennies, à partir de l’anglais.
Adolescence, 2012, T. 30, n°1, pp. 229-232.