Lutter contre le mal radical ne suppose pas seulement d’incarcérer les djihadistes – bien que cette réponse soit nécessaire –, ni une réponse sociale – tout aussi nécessaire – comme sortir les jeunes des quartiers de leur misère. Plus encore, pour lutter contre le mal radical, il faut être attentif à la maladie d’idéalité et la déliaison des adolescents et répondre à leur besoin de croire pour que la séduction des religions ne soit plus un danger pour l’humanisme.
Adolescence, 2021, 39, 2, 257-266.