À partir de notre expérience clinique dans le domaine du tennis de haut niveau, nous interrogeons le rapport à l’érotisme et à l’auto-érotisme chez des joueurs adolescents à travers certains mouvements corporels et musculaires répétés et parfois associés à une douleur physique et morale, afin de démontrer le caractère du masochisme féminin présent dans cette pratique sportive intensive. Pour éclairer la relation à ce type de masochisme théorisé par Freud dès 1924, nous tentons d’établir une distinction entre la jouissance et le plaisir qui peuvent être ressentis par le joueur adolescent dans la pratique du tennis de haut niveau.
Adolescence, 2014, 32, 2, 331-343.