Celle qui subit l’épreuve de la passion veut croire à l’affirmation de son identité féminine, pour autant qu’il ne s’agisse pas d’une récréation, c’est-à-dire d’une échappatoire. Les effets de la passion motivent nombre d’appels au clinicien, non pas pour y remédier (la calmer ni la raviver, la condamner ni la cautionner) mais pour que son dispositif et son éthique permettent au sujet-femme d’accéder à une identité féminine, qui ne se confonde pas avec du maternel.
Adolescence, 2015, 33, 1, 61-73.