Jusqu’au début des années 90, l’évolution législative et les pratiques judiciaires ont cherché à réduire l’emprisonnement des mineurs. Sans remettre en cause les principes directeurs de l’ordonnance du 2 février 1945, cette tendance s’est modifiée. La question se pose de savoir s’il est possible de prendre en compte, sur un plan éducatif, la période de détention dans le parcours d’un jeune.