Dans cet article, l’auteur appréhende la violence à l’adolescence comme l’expression d’un mal-être spécifique à cet âge, où le sujet se trouve en prise à des sentiments de persécution. Il distingue ainsi « la paranoïa ordinaire de l’adolescent » – paranoïa qui signe l’entrée « normale » dans l’Œdipe pubertaire – de la paranoïa proprement dite, pathologie qui s’installe à l’âge adulte. Il rappelle enfin le rôle de l’environnement dans sa capacité à supposer les attaques destructrices de l’adolescent.
Adolescence, 2009, T. 27, n°4, pp. 1007-1017.