Freud nous incite à être organisé en vue de la mort pour endurer la vie. Le sujet réfugié essaye face à la mort de réorganiser sa vie psychique, de se reconstruire dans l’imaginaire d’une identité secouée par le traumatisme. Mais face au malaise imposé par la guerre, il résiste, cherchant toute expression du négatif comme refuge.
Il convient de considérer le trauma et le traumatisme dans une perspective dynamique, à savoir comme quelque chose qui se poursuit et se transforme dans la durée. Ainsi, le PTSD (Post traumatic Stress disorders) a une portée limitée, parce que statique, et ne relevant que des symptômes d’un certain type. La notion de résilience, récemment promue, entérine ce point de vue dynamique. L’adolescent peut présenter des troubles qui ne relèvent pas de ce qu’il est convenu d’appeler la névrose de guerre, mais apparaissent comme plus graves et préoccupants.
Revue semestrielle de psychanalyse, psychopathologie et sciences humaines, indexée AERES au listing PsycINFO publiée avec le concours du Centre National du Livre et de l’Université de Paris Diderot Paris 7