El estatuto de la palabra a la hora de la adolescencia, traduce el movimiento identitario contradictorio a partir del cual se construye el yo. La identidad ídem y la identidad ipse constituyen los dos polos a partir de los cuales se enuncia la certitud de una definición subjetiva. Un yo que el adolescente interroga trasformando los limites y las reglas del lenguaje pero también, escogiendo proceduras particulares a las cuales los nuevos modos de comunicación le permiten de dar forma.
A partir de una secuencia clínica el autor recorre las condiciones de ese trabajo de búsqueda identitaria a la adolescencia. El es por esencia autoconstrucción. Finalmente el autor insiste sobre la importancia de « ir sin rumbo » psíquico y la terapia analítica aparece como la matriz natural.
The status of the spoken word, at the onset of adolescence, translates the contradictory identity movement out of which the « I »will be constructed. The identity idem and the identity ipse constitute the two poles from which the certitude of a subjectal definition is pronounced. An «I» that the adolescent questions by upsetting the rules of language, but also by choosing particular procedures to which the new modes of communication will enable him to give form.
Using a series of selections from a treatment, the author covers the conditions of this identity work in adolescence. It is, in essence, a self-construction. Lastly, the author insists on the importance of a psychical « aimless going » for which analytical therapy will appear as the natural matrix.
Le statut de la parole, à l’orée de l’adolescence, traduit le mouvement identitaire contradictoire à partir duquel se construit le Je. L’identité idem et l’identité ipse constituent les deux pôles à partir desquels s’énonce la certitude d’une définition subjectale. Un Je que l’adolescent interroge en bousculant les règles du langage, mais aussi en se choisissant des procédures particulières auxquelles les nouveaux modes de communication lui permettent de donner forme.
À partir d’une séquence clinique, l’auteur parcourt les conditions de ce travail identitaire à l’adolescence. Il est, par essence, autoconstruction. L’auteur insiste finalement sur l’importance d’un « aller sans but » psychique dont la thérapie analytique apparaît comme la matrice naturelle.
Adolescence, 2009, T. 27, n°4, pp. 971-982.
Revue semestrielle de psychanalyse, psychopathologie et sciences humaines, indexée AERES au listing PsycINFO publiée avec le concours du Centre National du Livre et de l’Université de Paris Diderot Paris 7