S’appuyant sur les difficultés thérapeutiques rencontrées dans le traitement d’un épisode de dépersonnalisation-déréalisation chez un adolescent de dix-sept ans, l’auteur élabore quelques hypothèses sur la place, la genèse et les effets de l’hallucination négative dans l’émergence psychotique à l’adolescence.
L’accompagnement des nouveaux éprouvés corporels et de leurs fluctuations au moment du passage pubertaire chez les jeunes autistes permet d’ouvrir de nouvelles modalités d’apaisement face à l’effraction pulsionnelle. Le passage pubertaire qui donne l’occasion d’un éveil sensoriel dans le bas du corps peut ainsi participer à relancer la construction d’un moi corporel inachevé et rend par la suite le jeune autiste plus disponible à un intérêt spontané pour la relation aux autres.
Adolescence, 2014, 32, 4, 809-833.
Revue semestrielle de psychanalyse, psychopathologie et sciences humaines, indexée AERES au listing PsycINFO publiée avec le concours du Centre National du Livre et de l’Université de Paris Diderot Paris 7