L’auteur s’intéresse à la polémique sur la dangerosité des NTIC pour la santé mentale des adolescents. Il relève chez les « défenseurs » des NTIC un déni du problème soulevé par leur usage excessif et de l’importance du lien interhumain, une affirmation discutable de leur valeur auto-thérapeutique, et un usage détourné de concepts psychanalytiques. Il rattache cette position à une intolérance à l’altérité interne et externe propre à notre modernité et favorisée par la virtualisation de l’expérience.
Adolescence, 2016, 34, 1, 179-189.