Ce travail montre, à partir d’une observation, la place que peut prendre l’abord familial des modes de fonctionnement limite à l’adolescence. Cette place n’est envisageable qu’après une nécessaire clarification du contexte lorsque de nombreux professionnels sont engagés dans la situation. Le modèle de l’attachement, la prise en compte de la réalité relationnelle, et l’engagement actif du thérapeute sont des éléments déterminants.
L’auteur étudie un cas d’anorexie mentale masculine à travers un éclairage psychosomatique et la spécificité de la mentalisation. Est développée l’importance de la modulation des approches des soins en fonction de l’attention portée aux mouvements psychiques susceptibles de relancer l’activité mentale en lieu et place des conduites autodestructives.
Revue semestrielle de psychanalyse, psychopathologie et sciences humaines, indexée AERES au listing PsycINFO publiée avec le concours du Centre National du Livre et de l’Université de Paris Diderot Paris 7