À partir de trois cas issus d’une recherche portant sur la subjectivation de mères adolescentes en Martinique, cet article analyse comment la maternité contribue à une prise de conscience pour penser la sortie de la relation d’emprise. Les trajectoires des participantes renvoient aux limites et aux carences affectives, rappelant l’importance d’espaces d’intersubjectivité pour étayer, libérer la parole et accompagner le processus de reprise de pouvoir menant à la subjectivation.
Adolescence, 2024, 42, 1, 101-113.