Trabajo alrededor de una clínica de agresiones sexuales vividas durante la adolescencia, en el miedo y la sideracion después de la efracción. A partir de un retorno sobre el asunto de la reminiscencia propia al síndrome de repetición traumática y post-traumática, el acento es puesto sobre la hipótesis de un periodo de latencia traumático, la predominancia del proceso traumático dejaría fuera de juego el trabajo de reorganización de unificación y de simbolización del sujeto. Tales agresiones y el devenir psíquico paralizado pero activo caracterizado por el retorno de lo idéntico, ellos ¿pueden ser articulados con los registros fantasmáticos propios de la adolescencia y de la transformación del cuerpo pubertario ? ¿O es que estamos frente a dos cuerpos extranjeros internos obrando por cuenta propia y atacando al sujeto que se halla entre la espada y la pared ?
This paper concerns clinical work with sexual aggression experienced in adolescence, in the fright and bewilderment after the violation. We first revisit the issue of the revival specific to post-traumatic repetition of trauma, hypothesizing the existence of a traumatic latency period when the prevailing traumatic process would suspend the subject’s work of readjustment, bonding, and symbolization. Can such aggressions and their fixed yet active psychic aftermath, characterized by the return of the identical, be joined with registers of fantasy proper to adolescence and to the transformation of the body in puberty? Or are we dealing with two internal foreign bodies, opening on their own and attacking the subject when the latter is caught between a rock and a hard place?
Travail autour d’une clinique d’agressions sexuelles vécues à l’adolescence, dans l’effroi et la sidération suite à l’effraction. À partir d’un retour sur la question de la reviviscence propre au syndrome de répétition traumatique post-traumatique l’accent est mis sur l’hypothèse d’une période de latence traumatique. Le processus traumatique alors prédominant mettrait hors-jeu le travail de réaménagement, de liaison, de symbolisation du sujet.
De telles agressions et leur devenir psychique figé mais actif, caractérisé par le retour de l’identique, peuvent-ils être articulés avec les registres fantasmatiques propres à l’adolescence et à la transformation du corps pubertaire ? Ou avons-nous à faire à deux corps étrangers internes œuvrant pour leur propre compte et attaquant le sujet alors pris entre le marteau et l’enclume ?
Adolescence, T. 31 n°1, pp. 77-86.
Revue semestrielle de psychanalyse, psychopathologie et sciences humaines, indexée AERES au listing PsycINFO publiée avec le concours du Centre National du Livre et de l’Université de Paris Diderot Paris 7