The establishment of living spaces for youngsters in poor neighborhoods, which have a fundamental rule of non-exclusion, raises thorny questions about the social and cultural treatment of their life together. What tools do we have for managing this ? How do we use the energies drawn from our desire to do good ? How to we imagine the training of an educator that would answer the challenge of unconditional acceptance ? In Jerusalem, the creation of youth centers with their rules for living, under the aegis of the Beit Ham association, shows us a singular and sometimes stuning experiment where the cultural object often serves as a hyphen bridging the gulf between people.
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Henri Cohen Solal : le jeune reçu-cité
La mise en place de lieux de vie pour les jeunes dans les quartiers défavorisés, porteurs d’une règle fondamentale de non-exclusion, soulève des questions épineuses autour du traitement social et culturel de leur vivre ensemble. Quels sont nos outils de gestion ? Comment utilisons-nous les énergies puisées dans nos désirs de bien faire ? Comment penser la formation d’un éducateur pour répondre à ce défi de l’accueil inconditionnel ? À Jérusalem, la création de maisons de jeunes avec leurs règles de vie, dans le cadre de l’association Beit Ham, nous présente une expérience singulière et quelquefois bouleversante où l’objet culturel sert souvent de trait d’union au dessus du gouffre entre les hommes.