Thanks to social media, the adolescent is experimenting with his relation to others and himself. Sometimes these expressions of identity through images go too far. Even though the content shared by adolescents may shock, hypothesizing that this is all “deviance” has its limits. On the Internet, what differentiates psychical suffering from a typical adolescent posting would be the young person’s ability to inscribe him or herself afterwards between narcissistic and objectal, within a desire for “extimacy.”
Grâce aux médias sociaux, l’adolescent expérimente sa relation aux autres et à lui-même. Parfois, ces expressions identitaires par l’image dérivent. Même si les contenus que l’adolescent partage peuvent choquer, l’hypothèse d’une « déviance » a ses limites. Ainsi, sur Internet ce qui distingue la souffrance psychique d’une publication typiquement adolescente serait la capacité du jeune à s’inscrire après-coup dans un croisement narcissique et objectal, au cœur du « désir d’extimité ».
Virtual spaces are particularly well-suited to auto-therapeutic uses, especially for suffering personalities. At the same time, these spaces foster the construction of a new culture in which youngsters attempt to construct the landmarks that are missing in their daily lives
Les espaces virtuels sont particulièrement propices à des usages auto-thérapeutiques, notamment pour les personnalités en souffrance. En même temps, ces espaces favorisent la construction d’une nouvelle culture dans laquelle les jeunes tentent de construire les repères qui leur font défaut dans la vie quotidienne.
Revue semestrielle de psychanalyse, psychopathologie et sciences humaines, indexée AERES au listing PsycINFO publiée avec le concours du Centre National du Livre et de l’Université de Paris Diderot Paris 7