Pour des adolescents qui évoluent dans des cliniques « attaques du corps », il est indispensable de travailler le cadre thérapeutique de façon très spécifique. L’utilisation de l’espace institutionnel leur permet de rencontrer des possibilités d’investir des espaces de transfert dégagés de toute potentialité paradoxale et mortifère. Le pari sur les effets thérapeutiques est ambitieux et complexe, tant pour les soignants que pour les jeunes. La nécessité de prendre en compte la souffrance des parents, notamment dans sa dimension pubertaire, est indispensable à la réussite du projet de soins de l’adolescent.
Adolescence, 2010, T. 28, n°1, pp. 143-157.