Il s’agit dans cet article de mettre en avant ce qu’il en est pour des écrivains comme Yukio Mishima et Hervé Guibert de l’émergence de leur homosexualité durant leur adolescence et le récit qu’ils en font. Il apparaît d’emblée comme une mise en acte fantasmatique de la scène pubertaire, mêlant inceste, abjection et fascination pour l’horreur.
Ce texte interroge la question du devenir de la scène pubertaire et de l’importance des forces pulsionnelles activées par une intensité sensorielle et perceptive que mettent au premier plan à travers leur écriture autobiographique les deux écrivains. Par ailleurs, l’article propose de distinguer ce qu’il en est de la perversion et plus précisément de la question d’une construction perverse.