La singularité de la délinquance féminine, considérée sur les plans intrapsychique, intersubjectif et social, s’exprimerait par une démarcation floue entre l’auto- et l’hétéro-agressivité. Dans les recours à l’acte des jeunes filles, il en résulterait une tentative de destruction du féminin érotique, chez l’autre et chez le sujet « l’auto-féminicide ». La fragilité des identifications, l’impact de la culture et de l’environnement, la problématique dépressive et la sexualité seraient au premier plan.
Adolescence, 2018, 36, 1, 159-169.