À la différence de l’agressivité, qui vise à blesser l’autre, la haine s’attaque à l’existence même de l’autre en tant qu’objet différencié. Elle ne doit cependant pas être confondue avec la destructivité dans la mesure où elle est garante d’un lien indéfectible entre patient et thérapeute. Elle est certes difficile à tolérer dans la relation transféro-contre-transférentielle mais elle ne constitue pas pour autant le danger majeur pour la poursuite d’un processus thérapeutique.