Archives par mot-clé : Expertise

VAILLANT SOLINS ANNE-MARIE, STÉPHANE BOURCET : REFLECTIONS ON THE CRIMINOLOGICAL IMPACT OF PERVERSE ORGANISATIONS IN ADOLESCENCE

The judicial expert is frequently confronted with the problems of puberty and its transitory organisations of a perverse type. Certain clinical elements enable us to make a prognosis as to the possibility that these will stabilize. But, in all cases, the expert must exercise prudence regarding a diagnosis of perversion.

Roland Gori : the art of sweet servitude

The author, following Michel Foucault, describes how the art of governing presupposes the interests of the State are more and more imposed on the populace in the management of existences and private matters. To do this, Power sets up security systems by manipulating public opinion and making a tool of the sciences. “Experts” become the scribes of these new market economy servitudes, which gently and insidiously standardize individuals and populations. Medicine, psychiatry and psychology are, in this article, considered as social practices and the author shows that the re-composition of their knowledge and practices has more to do with an ideological position than with a scientific one.

Adolescence, 2009, T. 27, n°2, pp. 271-295.

Anne-Marie Vaillant Solins, Stéphane Bourcet : réflexions sur les incidences criminologiques des aménagements pervers à l’adolescence

L’expert judiciaire est fréquemment confronté aux butées du pubertaire et à ses aménagements transitoires de type pervers.

Certains éléments cliniques permettent de faire un pronostic par rapport à l’éventualité d’une stabilisation de ceux-ci. Mais, dans tous les cas, la prudence s’impose pour l’expert quant au diagnostic de perversion.

Roland Gori : l’art des douces servitudes

L’auteur à la suite de Michel Foucault montre que l’art de gouverner suppose que la raison d’État s’impose toujours plus à la population dans la gestion des existences et des intimités. Pour ce faire, le Pouvoir installe des dispositifs sécuritaires en manipulant l’opinion et en instrumentalisant les sciences. Les « experts » deviennent les scribes de ces nouvelles servitudes des économies de marché qui normalisent en douceur et insidieusement les individus et les populations. La médecine, la psychiatrie et la psychologie sont, dans cet article, considérées comme des pratiques sociales et l’auteur montre que la recomposition de leurs savoirs et de leurs pratiques relève davantage d’un dispositif idéologique que scientifique.

Adolescence, 2009, T. 27, n°2, pp. 271-295.