Un fragment clinique éclaire les rapports entre l’état de détresse originelle et l’état amoureux. Dans cette séquence survient une érotisation du transfert au moment où le patient éprouve une anticipation de potentialités corporelles inconnues pour lui. Il les ressent à portée de mains mais encore inaccessibles. Il en émerge un immense sentiment de solitude, de détresse dans le temps même où la présence du thérapeute acquiert une intensité et un relief libidinal qui en fait le centre de l’attention du patient.