Cet article interroge la dysphorie de genre à partir de la notion de corps érotique. En partant de ce corps subjectif et de ses remaniements adolescents, deux cas cliniques tendent à souligner la singularité de chaque demande et leur potentielle fonction dans l’économie libidinale du sujet.
L’étude a pour objet la fréquence des comorbidités psychiatriques chez les adolescents trans ayant un diagnostic de dysphorie de genre associé, consultant sur le dispositif Transidentité(s) du CHRU de Lille. Ainsi 43 patients ont été inclus, 72.1 % d’entre eux auraient au moins un diagnostic psychiatrique associé. Les troubles anxio-dépressifs seraient les plus représentés. Cette étude confirme la vulnérabilité psychique, voire psychiatrique, de cette population.
Adolescence, 2019, 37, 1, 111-123.
Revue semestrielle de psychanalyse, psychopathologie et sciences humaines, indexée AERES au listing PsycINFO publiée avec le concours du Centre National du Livre et de l’Université de Paris Diderot Paris 7