La spécificité de la délinquance des filles semble davantage résulter des impasses et pratiques de prises en charge judiciaire ou institutionnelle, que relever d’une particularité liée au genre. À travers l’exposé d’une étude clinique d’une jeune femme aux prises de la délinquance depuis ses treize ans, nous souhaitons sensibiliser à l’éthique du sujet, à savoir une analyse sans prescription a priori et qui soit la plus fidèle possible à l’événement, son vécu et le contexte de vie dans lequel il se situe.
Adolescence, 2018, 36, 1, 47-56.