Une jeunesse militante aspire à combattre le déni politique face à l’urgence écologique. Cris solidaires ou maux solitaires viennent rappeler cette inaction lourde de conséquences, dont l’actuelle crise sanitaire en situe l’ampleur. Dans ce climat, quel soin psychique éco-responsable doit-on défendre ? Accueillir la diversité du vivant, prendre soin du milieu, écouter la singularité, s’engager sur la durée, jardiner des possibles. Une veille ardente à l’encontre des politiques de santé.
L’auteur cherche à mettre en évidence que transmission, identifications, subjectivation, sentiment d’identité, souffrance identitaire et manifestations pathologiques sont autant de registres qui semblent liés par des rapports complexes et parfois paradoxaux. Les diverses formes de la construction identitaire à l’adolescence, ne doivent-elle pas se concevoir avec « l’actuel malaise dans la culture » ?
En psychanalyse, la distinction entre vérité et savoir a une utilité plus que théorique, elle a une efficacité clinique. Dans la crise adolescente, il s’agit, comme l’indiquait J. Lacan emboîtant le pas à Freud, « d’interroger comme du savoir la vérité ». Cette démarche permet au jeune qui rencontre une impasse, de faire du savoir un usage permettant la production d’une nouvelle formalisation.
Cet article est une réflexion sur la prise en charge des adolescents en institution mais essentiellement sur la place des adultes qui y sont impliqués. C’est ma pratique de thérapeute en institution avec des adolescents qui a servi d’ancrage mais surtout ce sont les difficultés que nous avons rencontrées avec l’un des adolescents qui ont déterminé cette amorce de travail. En effet, cet adolescent, par sa problématique, a pointé les failles institutionnelles qui n’ont pas manqué de renvoyer aux difficultés rencontrées par les travailleurs sociaux dans leur pratique et à leur propre positionnement au sein de l’institution. Que font-ils en institution et quelle place occupent-ils auprès de ces jeunes ? À peine soulevée, cette question n’a pas manqué de créer des inquiétudes voire même quelque agressivité. En effet, bien souvent il s’agit de « redresser » et de « corriger » les comportements déviants après une demande massive au corps médico-psychologique d’« abraser » les symptômes car « ce n’est pas vous qui avez à faire à eux toute la journée ». Cette réponse qui se doit d’être rapide et massive est également une position prise par le politique dans le champ de la santé mentale et c’est ce par quoi nous avons amorcé notre propos.
Depuis « l’annonce faite au mari » (Tu vas être père, ou j’attends un enfant de toi) jusqu’au temps de l’accouchement et jusqu’aux premières semaines de la vie du bébé, le père qui est aussi le compagnon de la mère est trop souvent oublié dans son vécu , dans ses fonctions et dans les bouleversements psychiques spécifiques qu’exige le travail de paternité. Cette recherche met en scène les trois temps principaux du devenir père et les différents registres qui modulent la partition paternelle.
Revue semestrielle de psychanalyse, psychopathologie et sciences humaines, indexée AERES au listing PsycINFO publiée avec le concours du Centre National du Livre et de l’Université de Paris Diderot Paris 7