L’adolescence, l’âge des possibles, s’inscrit dans le champ de la discontinuité dont la plus perceptible est corporelle. D’autres discontinuités – psychiques, familiales et environnementales –, sont propres à cet âge. Les traces des premières phases de développement vont faire écho à ces remaniements.
L’adolescent a-t-il le choix aujourd’hui de ne pas s’immerger dans son corps et dans le corps des autres pour ressentir son existence et se faire reconnaître ? Au XXIe siècle, l’adolescent hypermoderne doit prendre le risque d’incarner plusieurs corps devant la nécessité de construire son existence, non sans danger identitaire.
Adolescence, 2014, 32, 2, 283-293.
Revue semestrielle de psychanalyse, psychopathologie et sciences humaines, indexée AERES au listing PsycINFO publiée avec le concours du Centre National du Livre et de l’Université de Paris Diderot Paris 7