Les usages du numérique de jeunes français et japonais en retrait social (hikikomori) est exploré grâce à l’étude d’entretiens biographiques de recherche. Leurs usages sont divers : ludique, occupationnel, éducatif, socialisant, voire militant si le numérique se constitue en une contre-culture prônant l’anonymat et la liberté d’expression. Le numérique apparaît ambivalent quant à ce retrait social des jeunes, favorisant aussi bien leur sortie que leur installation dans le retrait.