The term “cloistered” calls to mind Marcel Proust: both the author himself and the “captive” woman that the narrator says he keeps cloistered, obliging everyone to constantly guess the other in order to escape him. In analysis, thinking that one knows what the other is thinking has taken another form: empathy. Owen Renick has invented a game that he calls “cards on the table”, which he sees as a collaboration between analyst and patient. The question is whether this a game doesn’t permanently “cloister” both of them within the transference.
Le terme « cloîtré » nous évoque Marcel Proust : l’auteur lui-même, mais aussi « la prisonnière » que le narrateur dit cloîtrer, contraignant chacun à deviner l’autre inlassablement pour lui échapper. En analyse, croire que l’on sait ce que l’autre pense a pris une autre forme : l’empathie ; O. Renick en a conçu un « jeu » qu’il nomme « cartes sur table », collaboration à ses yeux entre analyste et patient. Reste à savoir si ce n’est pas un jeu qui « cloître » durablement l’un et l’autre dans le transfert ?
The term “cloistered” calls to mind Marcel Proust: both the author himself and the “captive” woman that the narrator says he keeps cloistered, obliging everyone to constantly guess the other in order to escape him. In analysis, thinking that one knows what the other is thinking has taken another form: empathy. Owen Renick has invented a game that he calls “cards on the table”, which he sees as a collaboration between analyst and patient. The question is whether this a game doesn’t permanently “cloister” both of them within the transference.
Le terme « cloîtré » nous évoque Marcel Proust : l’auteur lui-même, mais aussi « la prisonnière » que le narrateur dit cloîtrer, contraignant chacun à deviner l’autre inlassablement pour lui échapper. En analyse, croire que l’on sait ce que l’autre pense a pris une autre forme : l’empathie ; O. Renick en a conçu un « jeu » qu’il nomme « cartes sur table », collaboration à ses yeux entre analyste et patient. Reste à savoir si ce n’est pas un jeu qui « cloître » durablement l’un et l’autre dans le transfert ?
In the current way of receiving adolescents and their parents at the Maison des Adolescents of Yvelines Sud, the biggest pitfall for the therapeutic staff is the risk of collusion with certain defense mechanisms of the youngsters and/or their families. Such collusions can hamper the work of narration and co-construction during encounters, starting with the representations of the adolescents, of their entourage, their difficulties finding their way and the resources available to them in their territory.
Dans le dispositif d’accueil des adolescents et de leurs parents à la Maison des Adolescents Yvelines Sud, un des principaux écueils pour les thérapeutes-accueillants est le risque de collusion avec certains mécanismes défensifs des jeunes et/ou de leurs familles. Ces collusions peuvent entraver le travail de narration et de co-construction, au cours des rencontres, à partir des représentations des adolescents, de leur environnement proche, des difficultés dans leur parcours et des ressources sur leur territoire.
Adolescence, 2014, 32, 3, 493-502.
Revue semestrielle de psychanalyse, psychopathologie et sciences humaines, indexée AERES au listing PsycINFO publiée avec le concours du Centre National du Livre et de l’Université de Paris Diderot Paris 7