À partir d’une définition du « faire grandir » comme modalité de soutien de la capacité à investir, l’article montre, à l’articulation de l’anthropologie et de la psychanalyse, en quoi les rituels traditionnels de passage à l’âge adulte peuvent étayer la constitution du « Je » et comment, lorsque le monde extérieur peine à fournir des certitudes symboliques, des espaces d’élaboration deviennent nécessaires pour assurer cette fonction.
Adolescence, T. 31 n°1, pp. 135-144.