Cet article propose de montrer les enjeux de l’adolescent qui se confine et fabrique avec méthode un lieu de réclusion volontaire, jusqu’à offrir la figure d’un enfouissement au limite de l’angoisse d’un en-terrement, le lieu d’une ascèse. Ce que ce texte tente de suivre ici est moins la description d’une courbe ascétique : les privations, l’isolement et les attaques du corps, que là où ça se passe, le lieu de l’ascèse, là où la maison familiale se défait, recouverte par un nouvel espace.
Adolescence, 2023, 41, 1, 103-112.