El « malestar en la sociedad», no es tanto un punto de partida del análisi s sociológico si no mas bien un problema a elaborar y a clarificar. El autor propone de remplazar la idea individualista que la sociedad causa sufrimientos psíquicos por la idea sociológica que el sufrimiento psíquico es hoy en día una forma de expresión obligatoria es decir esperada del mal social. Ello lo conduce a la hipótesis que con la salud mental asistimos a una generalización de los usos de idiomas personales para dar forma y resolver los conflictos de las relaciones sociales. Estos manejos del lenguaje, consisten a poner en relación desgracia personal y relaciones sociales perturbadas a la medida del sufrimiento psíquico, uniendo así, el mal individual y el mal común. A partir de ello, el desarrolla la hipótesis que perdido en el malestar se juega una crisis a la francesa, es decir de una igualdad concebida esencialmente en términos de protección, y una protección en términos de estatuto sobre el modelo de la función pública. Sin embargo, la igualdad de hoy en día es una lucha contra la desigualdad social y ello se juega en términos de capacidad.
« Discontent in society » is less a point of departure than a problem that needs to be elaborated and clarified. The author suggests replacing the individualistic ideal that society causes psychical suffering be replaced with the sociological idea that psychical suffering is today an obligatory, that is, expected, way of expressing of social suffering. This leads him to the hypothesis that in the area of mental health, we are witnessing a generalization of the use of personal idioms to give form to and resolve conflicts in social relations. These language games consist of making a connection between personal unhappiness and disrupted social relations using the yardstick of psychical suffering, thus bringing together individual suffering and shared suffering. From there, he develops the hypothesis that, obscured by the malaise, a equality crisis is being played out in the French style, that is, a crisis of an equality that is conceived essentially in terms of protection, and a protection in terms of status, according to the model of public functioning, while today’s equality, and thus the struggle against social inequality, is played out in terms of capacity.
Le « malaise dans la société » est moins un point de départ de l’analyse sociologique qu’un problème à élaborer et à clarifier. L’auteur propose de remplacer l’idée individualiste que la société cause des souffrances psychiques par l’idée sociologique que la souffrance psychique est aujourd’hui une forme d’expression obligatoire, c’est-à-dire attendue, du mal social. Cela le conduit à l’hypothèse qu’avec la santé mentale, on assiste à une généralisation de l’usage d’idiomes personnels pour donner forme et résoudre des conflits de relations sociales. Ces jeux de langage consistent à mettre en relation malheur personnel et relations sociales perturbées à l’aune de la souffrance psychique, unissant ainsi le mal individuel et le mal commun. À partir de là, il développe l’hypothèse que, brouillée dans le malaise, se joue une crise de l’égalité à la française, c’est-à-dire d’une égalité conçue essentiellement dans les termes de la protection, et une protection en termes de statut, sur le modèle de la fonction publique, alors que l’égalité d’aujourd’hui, et donc la lutte contre les inégalités sociales, se joue dans les termes de la capacité.
Adolescence, 2011, T. 29 n° 3, pp. 553-570.
Revue semestrielle de psychanalyse, psychopathologie et sciences humaines, indexée AERES au listing PsycINFO publiée avec le concours du Centre National du Livre et de l’Université de Paris Diderot Paris 7