Archives par mot-clé : Adolescence

Philippe Gutton : introduction

The objective of this working day with A. Ehrenberg Going is to go back to the theses of La Société du malaise (2010) in the field of adolescence and youth. The individual must not only rely on his personal capacities, in particular his competence, but also on « his subjectivity, his inwardness ». « Individual (“ liberated ”) subjectivity is at the forefront. »

We would suggest that the author’s methodology not refer exclusively to character disorders, as is usually done, but to adolescence as a set of processes of creation and a well-known high point in the process of narcissistic individuation. How does the duel, united movement of de-institutionalizing and psychologizing social relations cause adolescents to suffer, perhaps in an exemplary way, in their supposed normalness and in their contemporary pathologies ? How does this evolution change youths in return ?

Adolescence, 2011, T. 29 n° 3, pp. 545-551.

Philippe Gutton : transgresser ou transcrire

Lorsque l’auteur (M. Hatzfeld) parle de la « vitalité sauvage » jaillissant dans le sillage de la jeunesse, je pense que les processus d’adolescence sont le vivant de la jeunesse ; sublimation pubertaire bien à tort interprétée par la réponse sociale comme transgression. La liberté créatrice, concevons-la ainsi n’est jamais seule.

Adolescence, 2011, T. 29 n° 3, pp. 673-676.

Philippe Gutton : introduction

Reprendre les thèses de La Société du malaise (2010) dans le champ de l’adolescence et de la jeunesse est l’objectif de cette journée de travail avec A. Ehrenberg. L’individu doit non seulement s’appuyer sur ses capacités personnelles, compétence en particulier, mais sur « sa subjectivité, son intériorité ». « La subjectivité individuelle (“ libérée ”) est sur le devant de la scène. »

Nous proposons à la méthodologie de l’auteur de faire appel non pas exclusivement aux pathologies de caractère comme cela lui est habituel mais à l’adolescence en tant qu’ensemble processuel de création et, haut lieu bien connu d’individuation narcissique. Comment le double mouvement solidaire de désinstitutionnalisation des rapports sociaux et de psychologisation fait-il souffrir, peut-être de façon exemplaire, les adolescents en leurs normalités supposées et en leurs pathologies contemporaines ? Comment cette évolution change-t-elle la jeunesse en retour ?

Adolescence, 2011, T. 29 n° 3, pp. 545-551.

François Ladame : quelque chose de nouveau sous le soleil ?

Je ne partage pas l’idée de changements en profondeur de l’adolescence – qui reste une crise narcissique – et pas davantage de la psychanalyse et de la psychothérapie des adolescents. Par contre, le champ socioculturel s’est modifié et, peut-être, les thérapeutes en font-ils les premiers les frais.

Adolescence, 2011, T. 29 n°2, pp. 231-235.