El autor parte de la idea de que cada guerra está determinada por un fantasma que precede a las acciones de los hombres. Esta realidad psíquica es – más que nunca – verdadera, puesto que la guerra civil se ha vuelto un fenómeno universal y encuentra su causalidad en el mito de la muerte del padre. En la coencidencia entre mito y fantasma, el adolescente se encuentra en medio de sus preocupaciones edípicas. La escena de la guerra es para él un lugar privilegiado para poner en acción a sus fantasmas agresivos e incestuosos. Es pués una estrategia que conduce a hacer la economía de la castración simbolica puesto que el padre ideal irrumpe en escena para calmar la falla del padre real.
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Adnan-Adel Houbballah : war scene and adolescent fantasies
The author starts from the idea that every war is determined by a fantasy presiding over the actions of men. This psychical reality is all the more true in that civil war, which has become a universal phenomenon, has its causality in the myth of the murder of the father. At this intersection between myth and fantasy, the adolescent finds himself back at the center of his Oedipal preoccupations. The war scene becomes for him the privileged place for enacting his aggressive and incestuous fantasies. A strategy that consists of dispensing with the symbolic castration, especially since the ideal father bursts onto the scene to compensate for the weakness of the real father.
Adnan-Adel Houbballah : scène de guerre et fantasmes d’adolescent
L’auteur part de l’idée que chaque guerre est déterminée par un fantasme qui préside aux actions des hommes. Cette réalité psychique est d’autant plus vraie que la guerre civile qui est devenue un phénomène universel, retrouve sa causalité dans le mythe du meurtre du père. Dans ce recoupement entre mythe et fantasme, l’adolescent se retrouve au centre de ses préoccupations œdipiennes. La scène de la guerre devient pour lui le lieu privilégié pour mettre en actes ses fantasmes agressifs et incestueux. Une stratégie qui consiste à faire l’économie de la castration symbolique, d’autant plus que le père idéal fait irruption dans la scène pour pallier la défaillance du père réel.