À partir de l’expérience d’un trouble dans le genre à l’adolescence, l’article s’applique à étudier les tremblements identitaires relevant de désirs confus et conflictuels lorsque les limites entre amour et amitié vacillent.
Cet article traite des vicissitudes de l’intégration du féminin chez des adolescents délinquants, plus particulièrement sexuels, qui surinvestissent certains aspects apparents de la masculinité, comme les traits de caractère narcissique-phallique. Du fait de traumatismes narcissiques précoces, ces sujets luttent défensivement contre l’intégration des positions passives assimilées à une passivation et une féminisation mortifères.
La question de la haine et de l’adolescence est vue comme un jeu de miroir : d’un côté, la haine que peut ressentir l’adolescent et qui peut être une haine de l’autre comme une haine de soi ; de l’autre côté, la haine dont l’adolescent peut être la cible, la haine contre les adolescents.
Adolescence, 2015, 33, 2, 289-299.
Revue semestrielle de psychanalyse, psychopathologie et sciences humaines, indexée AERES au listing PsycINFO publiée avec le concours du Centre National du Livre et de l’Université de Paris Diderot Paris 7