Stephan Wenger : paranoïa et psychothérapie institutionnelle

Andreas est un adolescent en rupture scolaire. Soudé à sa mère avec laquelle il forme une bulle aux elle peut le faire pour de nombreux patients pour lesquels le tiers en traits paranoïaques, il ne vit que très peu de relations basées sur l’altérité. Son séjour en Centre Thérapeutique de Jour, quasi unique perspective psychothérapique à notre sens, va permettre de recréer une pensée à son sujet et de développer ses capacités de penser sur ses pensées et celles des autres. L’institution offre ainsi une opportunité de trianguler le fonctionnement psychique d’Andreas, comme tant que fonction psychique est absent ou présente une fragilité délétère et qui sont inscrits dans de perpétuels mouvements de « quitter – être envahi » par rapport à l’objet.

Adolescence, 2011 T. 29 n°2, pp. 355-383.