Il est devenu banal de dire que les adolescents rencontrent la violence et la portent, aussi que les institutions qu’ils traversent y sont également prises. Des mises en guerres surgissent sur toutes les scènes et y cumulent. Ce sont tout autant les scènes des réalités sociales et politiques, familiales et culturelles, que les scènes internes psychiques des individus et des groupes, des institutions et des sociétés. Les mises en guerres ressortent croissantes, d’une généralisation des discours et des agirs de transgression, de leur inscription et même de leur institutionnalisation. Le social se corrompt et se disloque, et le politique s’absente ou se compromet, comme maintenant aussi le juridique, dans les alliances de savoirs et de pouvoirs. Quel pourrait être l’enjeu de réponse, institutionnelle et donc culturelle, d’un retour du politique ? Et par quelles voies, quels acteurs ? Comment rêver ?