L’auteur se propose de remplacer le terme de pré-puberté par celui de presque-pubertaire, se référant simultanément aux travaux de Gutton et de Jankélévitch. Cette formulation semble en effet plus appropriée pour témoigner de la dynamique particulière engagée à cette période. Plus vraiment enfant, pas encore adolescent, le sujet de cet entre-deux est plus que jamais confronté à la question de l’être dont l’expression fondamentale reste l’insaisissabilité du devenir. L’advenir d’un presque-rien qui le sépare du mouvement pubertaire tend à cristalliser l’expression d’une interrogation continue sur l’évidence d’une existence à jamais naissante.