À partir d’une définition dynamique de la pudeur, mouvement psychique faisant alterner voilement, dévoilement et revoilement, l’auteur tente de montrer en quoi le revoilement actuel de femmes musulmanes ne répond pas, comme prétendu, à un mouvement pudique. Il s’y opposerait même, à la fois parce qu’il sous-entend une fixité du regard et parce qu’au lieu de faire en sorte que le désir féminin puisse s’annoncer sans s’exhiber, il le nie tout entier, voire tente de l’éradiquer.