Bernard Penot : le face à face regarde le psychanalyste

On peut travailler psychanalytiquement avec le divan ou en face à face, l’important est que l’analyste sache se servir des conditions les  plus aptes à permettre au patient d’amorcer et de mener aussi loin qu’il le souhaite une démarche d’appropriation subjective de son existence.

L’auteur précise alors ce qui fonde l’indication possible d’un début de cure psychanalytique en face à face : plus que les pathologies du narcissisme ou la nécessité du regard bienveillant du thérapeute, ce sont les cas où un trouble de la fonction subjectivante est en jeu.

Ainsi dans le travail de face à face, le patient sera plus à même de percevoir (de visu) la charge pulsionnelle des réactions du psychanalyste et la tâche de celui-ci sera de reprendre les conditions premières de l’appropriation subjective qui ont été entravées.

 

L’adolescence, en tant que seuil de subjectivation obligée, se prête tout particulièrement à ce dispositif.