Le soutien au père œdipien apparaît dans la clinique actuelle de l’adulte et de l’adolescent une donnée fortement présente. L’auteur analyse ce rapport au père comme un refus du passage pubertaire qui nécessite de faire déchoir le père, pour mieux pouvoir ensuite s’en servir dans ses rapports adultes à la jouissance et au plaisir. Le lien social actuel qui fait du père et de son déclin le centre de la « transformation » du monde construit ainsi une impasse pour le sujet dans son passage à l’âge adulte.